A deux semaines de l’ouverture des Jeux africains scolaires U17 en Algérie, le Bénin affine sa stratégie. Ainsi, depuis samedi 12 juillet, 94 jeunes athlètes ont entamé leur troisième mise au vert, répartis entre Grand-Popo et Cotonou, dans une dynamique de préparation intense, exigeante et résolument tournée vers la performance.
Depuis le samedi 12 juillet, 94 jeunes athlètes béninois sont en stage intensif dans le cadre de leur préparation aux prochains Jeux africains scolaires U17, prévus en 2025 en Algérie. Ce stage, qui s’achèvera le jeudi 24 juillet, marque la dernière étape d’un processus de sélection exigeant, encadré par des techniciens chevronnés.
Au terme de cette mise au vert, 87 athlètes seront retenus pour former la délégation officielle qui représentera le Bénin à Alger. Le pays sera en lice dans huit disciplines : escrime, badminton, tennis, handball, beach-volley, basketball 3×3, football et athlétisme.
À Grand-Popo, le stade omnisports vibre au rythme des entraînements de football, handball, basket, volley et athlétisme. Pendant ce temps, les escrimeurs et badistes peaufinent leur préparation à la Maison du Peuple d’Agla, tandis que les tennismen s’exercent sur les courts de l’école primaire publique Akpakpa-Centre.
Bien plus qu’un simple camp d’entraînement, ce stage représente une véritable immersion dans l’exigence du sport de haut niveau. Travail physique intense, rigueur tactique, cohésion d’équipe et préparation mentale rythment les journées des jeunes sportifs. Les entraîneurs mettent un point d’honneur à inculquer discipline, gestion du stress et esprit collectif — des qualités indispensables à l’échelle internationale.
À travers cette préparation méthodique, les autorités sportives affichent leur ambition : faire rayonner le sport scolaire béninois sur la scène africaine et révéler de nouveaux talents. Ce stage s’inscrit dans une politique volontariste de valorisation de la jeunesse sportive.
En Algérie, tous les regards seront tournés vers ces jeunes ambassadeurs, porteurs de l’espoir national. Désormais, place à l’action : le temps des promesses est révolu.